Faux ashoka

Faux ashoka

Nom scientifique : Polyalthia longifolia

Originaire des forêts humides du Sri Lanka et très répandu en Inde, le faux ashoka est souvent appelé l’arbre-mât. Ce surnom provient de son tronc droit, élancé et léger qui servait autrefois à fabriquer des mâts de bateaux. Avec sa silhouette colonnaire mesurant 12 à 20 mètres, il est aujourd’hui très apprécié comme arbre d’ornement le long des routes et dans les jardins.

Considéré comme sacré dans la culture hindoue, le faux ashoka est également souvent planté près des temples. Cette espèce est très robuste : elle supporte des fluctuations importantes de température, allant de 5°C à 41°C. Elle peut aussi s’adapter à une grande variété de sols et résister à la pollution urbaine. En revanche, l’arbre a besoin d’une exposition en plein soleil pour une croissance optimale.

Outre sa silhouette très élancée, le faux ashoka se distingue par ses branches longues, minces et pendantes qui descendent parfois jusqu’au sol. On peut aussi l’identifier par son écorce lisse marron grisâtre et ses longues feuilles, aux bords ondulés, brillantes et de couleur vert foncé. Ses plus jeunes feuilles ont une teinte d’abord cuivrée, puis vert clair, apportant un contraste attrayant avec le reste de son feuillage.

Le faux ashoka se couvre de petites fleurs étoilées, jaune pâle à verdâtres et disposées en grappe qui se transforment en fruits ronds passant du vert au violet foncé à maturité. Ils sont très appréciés des chauves-souris et des oiseaux qui contribuent à la dispersion de ses graines en les mangeant. En plus de son rôle ornemental, l’arbre est utilisé en médecine traditionnelle pour les propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires ou encore hypotensives de ses feuilles et de son écorce.

Le saviez-vous ?

Le faux ashoka pourrait devenir un allié en agriculture biologique. Des chercheurs ont découvert dans son bois des composés naturels capables de freiner le développement de certaines maladies des cultures, comme le mildiou de la tomate ou l’anthracnose du poivron. Ces molécules pourraient, à l’avenir, inspirer des fongicides plus écologiques et respectueux de l’environnement.

En savoir plus : page wikipédia

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