
Nom scientifique : Cascabela thevetia
Anciennement connu sous le nom scientifique de Thevetia neriifolia, le laurier jaune est un arbuste buissonnant, souvent cultivé comme plante ornementale. Il est originaire des régions tropicales d’Amérique allant du nord du Mexique au nord-est de l’Argentine. Introduit dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales du globe, on peut le rencontrer sur des sites variés : des bords de route aux bois ouverts, en passant par les zones côtières, le long des cours d’eau et les terrains vagues.
Le laurier jaune prospère en plein soleil, sur des terrains bien drainés et fertiles, mais il s’adapte à des sols variés : limoneux, sableux, argileux, etc. De plus, l’espèce tolère la sécheresse et le sel en quantité raisonnable. En revanche, elle est très sensible au gel et doit être protégée en dessous de 5 °C. Dans des conditions optimales, l’arbre peut atteindre 8 mètres de haut et sa croissance est assez rapide.
Les feuilles du laurier jaune sont étroites, coriaces avec une teinte de vert brillant et vif. Elles sont disposées sur les tiges par petits groupes. On reconnaît aussi l’arbuste à sa floraison abondante avec des grappes de fleurs en forme d’entonnoir ou de cloche légèrement retombantes et parfumées. Leur couleur varie du jaune vif à l’orangé. Chaque fleur ne dure qu’une journée, mais leur production se renouvelle continuellement.
Les fleurs du laurier jaune produisent des fruits non comestibles. Ceux-ci ressemblent à de petites drupes charnues, triangulaires et de couleur noir brillant à maturité. À l’intérieur, on retrouve des graines jaunes, ovales et de la taille d’une noisette. Elles contiennent des composés très toxiques, mais comme toutes les autres parties de l’arbuste. Malgré cette toxicité, certaines espèces d’oiseaux peuvent consommer ses fruits sans danger.
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