Cocotier

Nom scientifique : Cocos nucifera

Originaire d’Asie du Sud-Est, le cocotier est un grand palmier emblématique des paysages tropicaux. Aujourd’hui, on le cultive aussi bien sur les côtes qu’à l’intérieur des terres, parfois jusqu’à 1 000 mètres d’altitude. Par contre, il a besoin de chaleur et d’humidité constantes, comprises entre 25 et 30 °C, pour bien pousser. Dans son milieu naturel, il peut dépasser les 30 mètres de haut et vivre plus de 100 ans.

On reconnaît le cocotier à son faux tronc, appelé stipe : une tige fine et lisse, sans cernes de croissance, qui s’élargit à la base pour mieux résister aux cyclones. À son sommet, une grande couronne de longues feuilles vertes s’étale en étoile. Elles peuvent atteindre 4 à 6 mètres de long. Sa floraison est discrète, avec de petites fleurs jaunes regroupées en grappes et nichées à la base des feuilles.

Mais c’est surtout pour ses fruits que le cocotier est célèbre : de grosses noix de coco ovales, pesant jusqu’à 1,5 kg. Leur coque brune, dure et fibreuse renferme une pulpe blanche et une eau sucrée que l’on peut consommer immédiatement. La sève de ce palmier est également comestible. Elle donne une boisson plus ou moins sucrée appelée vin de palme que l’on peut boire fraîche ou fermentée.

Au-delà de l’alimentation, le cocotier présente de nombreux autres usages. Son stipe sert de bois de construction. Ses feuilles tressées permettent de fabriquer des toitures, des murs, des sacs et autres objets artisanaux. Ses racines sont utilisées en remède traditionnel contre la diarrhée. La fibre de ses coques sert à faire des brosses, des cordes, des paillassons ou encore des matelas. Quant à la chair blanche de ses noix de coco, elle peut aussi être transformée en savon.