Nom scientifique : Lawsonia inermis
Autre nom : Foudane
Originaire du sud de l’Iran et de la Mésopotamie, l’henné aurait été introduit en Égypte entre 1500 et 1000 ans avant Jésus Christ. Grâce à sa capacité d'adaptation, l'espèce a ensuite été répandue au Maghreb, en Inde, en Afrique tropicale, puis en Afrique subsaharienne et jusqu’au sud de l’Espagne. Toutefois, elle a besoin de beaucoup de chaleur et de soleil pour s’épanouir : idéalement entre 35 et 45 °C et au moins 6 à 8 heures de lumière par jour.
Le henné est un petit arbre épineux qui peut atteindre jusqu’à 6 mètres de haut. On le reconnaît à son écorce grisâtre, ainsi que ses feuilles persistantes, larges au milieu avec une pointe fine et de couleur verte (parfois légèrement rougeâtres chez les individus plus âgés). Ce n’est pas son apparence qui fait la renommée de cette espèce, mais l’utilisation de ses feuilles : une fois séchées et réduites en poudre, elles libèrent un colorant naturel aux nuances rouges, orangées ou jaunes. Un pigment précieux avec de multiples usages :
En dehors de ses feuilles, le henné produit de nombreuses fleurs blanches, parfois légèrement rosées ou rouge violacé, et regroupées en longues grappes. Très odorantes, elles sont utilisées pour fabriquer du parfum. Leur odeur est particulièrement appréciée au Maghreb, ainsi qu’au Proche-Orient. Les fleurs se transforment ensuite en petites capsules rondes vertes, puis qui deviennent brunes en séchant. Non comestibles, ces fruits sont utilisés pour leurs propriétés à réguler les menstruations.