Sapotier

Nom scientifique : Pouteria sapota

Originaire d’Amérique centrale et de Cuba, le sapotier est un grand arbre fruitier tropical que l’on retrouve aujourd’hui dans de nombreuses régions chaudes comme les Antilles, la Réunion, le Mexique ou encore l’Inde du Sud. L’espèce montre une grande adaptation aux différents climats tropicaux : humidité, exposition en plein soleil ou vents forts. En revanche, il ne tolère ni la sécheresse prolongée ni le froid.

Le sapotier apprécie les sols profonds, riches et bien drainés (même les terrains sableux et argileux). On peut l’identifier avec son écorce grisâtre fissurée renfermant une écorce interne rosée à brun rouge. Elle émet un latex collant et une odeur d’amande. Il est aussi reconnaissable à ses longues feuilles vert foncé, disposées en spirale, et à ses fleurs crème verdâtre qui apparaissent directement sur les branches.

Le sapotier est autofertile : un seul arbre suffit pour fructifier. Appelés des sapotes, ses fruits sont de grosses baies ovoïdes pouvant peser jusqu’à 2,5 kg. Sous leur peau brune et rugueuse se cache une chair rouge orangé. Elle offre une texture fine et granuleuse et un goût rappelant un mélange de courge, de miel, de caramel et de patates douces. Elle se consomme fraîche, séchée, en jus, en glaces ou en pâtisserie.

Dans son milieu naturel, le sapotier peut atteindre une hauteur de 15 à 45 mètres. Mais, les cultivateurs préfèrent généralement maintenir l’arbre à 5 mètres pour faciliter la récolte de ses fruits. Au-delà de son usage alimentaire, l’espèce possède des vertus médicinales. Par exemple, son écorce traite l’hypertension, le cholestérol et certaines affections respiratoires et son latex élimine les verrues et les infections fongiques.