Santang

Santang

Nom scientifique : Daniellia oliveri
Autre nom : Copahu africain

Aussi connu sous le nom de copahu africain ou arbre à encens, le santang (nom wolof) est un arbre emblématique de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il pousse aussi bien dans les forêts sèches que les savanes boisées. Sa croissance est lente, mais il drageonne – c’est-à-dire que des jeunes pousses émergent du sol à une certaine distance de l’arbre mère. Il peut atteindre jusqu’à 35 mètres de hauteur, avec un tronc droit massif, et une large couronne aplatie.

La disposition des feuilles ovales du santag rappelle celle d’une plume. Par ailleurs, elles tombent durant la saison sèche. Au moment de la floraison, l’arbre se pare de grappes de petites fleurs blanc crème, délicatement parfumées. Celles-ci attirent les abeilles, qui viennent y butiner un nectar abondant et sucré. Ensuite, ces fleurs deviennent des gousses plates, plus longues que larges, contenant une ou deux graines.

Au Sénégal, le santang est une espèce aux nombreux usages : ses feuilles servent de fourrage pendant la saison sèche, voire elles sont consommées en période de famine. Son bois permet de fabriquer des meubles, des tambours, des parquets ou encore du charbon. Et les différentes parties de l’arbre sont employées en médecine traditionnelle pour traiter les inflammations, la fièvre, les douleurs et bien d’autres affections.

Enfin, le santang présente un bon potentiel pour le maraîchage, grâce à sa capacité à fixer l’azote atmosphérique dans le sol et à fournir de l’ombre. Actuellement, l’espèce est peu utilisée en agroforesterie, en raison d’un manque de documentation, notamment sur ses interactions avec les autres espèces végétales et animales.

Le saviez-vous ?

Lorsqu’on entaille l’écorce gris clair du santang, il libère une résine aromatique proche de l’encens. Au Sénégal, les populations l’utilisent comme répulsif à moustiques ou comme encens lors de cérémonies. Cette résine est aussi employée pour parfumer les textiles ou protéger les instruments de musique. Cette pratique permet de reconnaître facilement cette espèce avec son tronc écailleux, recouvert de cicatrices.

En savoir plus : page wikipédia

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