Tamarinier

Tamarinier

Nom scientifique : Tamarindus indica
Autre nom : Dakhar

Originaire des régions tropicales sèches d’Afrique de l’Est, le tamarinier est aujourd’hui largement cultivé en Asie, en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest. L’espèce s’adapte très bien aux conditions climatiques du Sénégal : elle supporte les fortes chaleurs, résiste à une sécheresse occasionnelle et pousse même sur des sols pauvres, à condition qu’ils soient bien drainés.

La croissance du tamarinier est lente, mais l’arbre peut atteindre 20 à 25 mètres de haut. Avec son feuillage dense, il procure une ombre très recherchée lors des périodes de la journée les plus chaudes. Comme de nombreux végétaux, l’arbre est apprécié pour ses vertus médicinales. Il agit notamment comme un laxatif naturel doux améliorant la digestion, il apaise les maux de gorge, les nausées, les vomissements et les rhumes et aide à réduire la fièvre.

Cependant, le tamarinier est surtout cultivé pour son tamarin. Ce sont ses fruits en forme de gousses au goût acidulés et cuisinés dans le monde entier. Même s’il ne fructifie qu’après 5 ans, l’attente est récompensée par des productions allant jusqu’à 250 kg de fruits par an ! Surtout que l’espèce présente une longévité remarquable : ses individus les plus anciens continuent de fructifier abondamment à plus de 200 ans.

Le saviez-vous ?

La pulpe acide du tamarin ne sert pas qu’en cuisine : elle est aussi traditionnellement utilisée comme nettoyant naturel. Grâce à sa richesse en acide tartrique, elle fait briller le cuivre et le laiton et élimine l’oxydation et les dépôts verdâtres sans produits chimiques. Un usage ancien qui perdure encore aujourd’hui, notamment pour entretenir les bijoux ou ustensiles traditionnels.

En savoir plus : page wikipédia

4.497 arbres plantés (pépinière)